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Ledernier jour d'un condamnĂ© est un roman Ă©crit par Victor Hugo en 1829. L'Ă©tranger Ă©tait beau comme un ange, mais comme un ange tombĂ© ; il souriait doucement et regardait doucement, et pourtant ce regard et ce sourire vous glaçaient de terreur et vous inspiraient l'effroi qu'on Ă©prouve en se penchant sur un abĂźme. RĂ©sumĂ© et personnages de 1 ↑ AchevĂ© en 3 semaines selon Victor Hugo racontĂ© par un tĂ©moin de sa vie [archive], chapitre L ou en un mois et demi (14 novembre 1828 - 26 dĂ©cembre 1828) selon Roger Borderie (Notices sur le Dernier Jour d’un condamnĂ© - Gallimard 1970) 2. ↑ Lettre de Victor Hugo Ă  son Ă©diteur du 3 janvier 1829 ToutĂ  propos du Dernier jour d'un condamnĂ© sur le forum. Tout Ă  propos du programme de français de la premiĂšre annĂ©e bac. le dernier jour d'un condamnĂ©. victor hugo. u0001u0001. le livre se prĂ©sente comme le journal qu'un condamnĂ© Ă  mort Ă©crit durant les vingt-quatre derniĂšres heures de son existence et oĂč il relate ce qu'il a Ledernier jour d'un condamnĂ©. 4502 mots 19 pages. Montre plus. RĂ©sumĂ© chapitre par chapitre 1. RĂ©sumĂ© du chapitre 1 : Le roman s’ouvre par une rĂ©flexion sous forme d’un monologue interne : InterprĂ©tĂ© dans sa cellule de BicĂȘtre, le narrateur se rappelle son passĂ© de libertĂ© cependant il se trouve prisonnier de l’idĂ©e de sa Ledernier jour d’un condamnĂ© d’Hugo. Personnages principaux . Le condamnĂ© Ă  mort; Marie, sa fille; RĂ©sumĂ© par chapitres. Chapitre 1 : L’idĂ©e qu’il est condamnĂ© Ă  mort l’obsĂšde. Il n’y a pas que son corps qui est enfermĂ©, sa pensĂ©e l’est aussi. Chapitre 2 : Il raconte le procĂšs. Il raconte qu’il a eu une lueur d Le Meilleur Site De Rencontre Extra Conjugale. Le Dernier Jour d'un condamnĂ© IUne fin terrible Le lecteur apprend que le condamnĂ© va mourir. Il n'a pas Ă©tĂ© graciĂ©. La fin paraĂźt ouverte avec "quatre heures" mais le lecteur sait que c'est la mort qui attend le condamnĂ©. Le condamnĂ© rapporte comment il a demandĂ© sa grĂące "Un juge, un commissaire, un magistrat, je ne sais de quelle espĂšce, vient de venir. Je lui ai demandĂ© ma grĂące en joignant les deux mains et en me traĂźnant sur les deux genoux. Il m'a rĂ©pondu, en souriant fatalement, si c'est lĂ  tout ce que j'avais Ă  lui dire.– Ma grĂące ! ma grĂące ! ai-je rĂ©pĂ©tĂ©, ou, par pitiĂ©, cinq minutes encore !" L'apostrophe "ma grĂące" souligne le ton implorant du personnage. Le personnage va donc mourir. Le lecteur, qui l'a accompagnĂ© durant tout le roman, comprend qu'il n'aura pas la vie sauve. IIUn texte lyrique et pathĂ©tique Le registre est lyrique et pathĂ©tique. Victor Hugo fait appel Ă  l'empathie des lecteurs. Utilisation d'une ponctuation expressive "Oh ! l'horrible peuple avec ses cris d'hyĂšne ! - Qui sait si je ne lui Ă©chapperai pas ? si je ne serai pas sauvĂ© ? si ma grĂące ?
 Il est impossible qu'on ne me fasse pas grĂące !" Ce rĂ©cit est rythmĂ©. La typographie utilisĂ©e par Victor Hugo est remarquable. L'angoisse est symbolisĂ©e par les points de suspension "Ah ! les misĂ©rables ! il me semble qu'on monte l'escalier
". L'heure est typographiĂ©e en majuscules "QUATRE HEURES." Cela renvoie Ă  l'idĂ©e de la fatalitĂ© et de la sentence qui tombe. Les trois points de suspension avant l'heure symbolisent l'impossibilitĂ© de dire la mort. Cela crĂ©e un effet dramatique. Victor Hugo appuie donc sur le pathos dans son utilisation de la syntaxe et de la ponctuation. Ce dĂ©tail donne Ă  l'extrait une tonalitĂ© trĂšs romantique. On peut noter la rĂ©pĂ©tition du terme "ma grĂące". Par ailleurs, la grĂące est personnifiĂ©e. Victor Hugo crĂ©e l'Ă©motion en insistant sur la peine du condamnĂ©. La rĂ©pĂ©tition de l'heure rappelle que l'homme va bientĂŽt mourir, il n'en a plus pour longtemps, il est en quelque sorte dĂ©jĂ  mort. IIIL'allĂ©gorie de la grĂące et la solitude du hĂ©ros La grĂące prend la forme d'une allĂ©gorie. Elle est attendue, elle est comme une personne qui va venir sauver le hĂ©ros. La grĂące n'est donc plus une chose abstraite, elle devient saisissable. La grĂące s'oppose Ă  la solitude du hĂ©ros. C'est elle qui pourrait le libĂ©rer de cette solitude "Seul avec deux gendarmes". Le hĂ©ros n'est donc pas seul au sens strict du terme, d'autres hommes sont avec lui. Mais il est opposĂ© aux autres, opposĂ© aux vivants. On retrouve cette idĂ©e au dĂ©but du texte avec "Oh ! l'horrible peuple avec ses cris d'hyĂšne !". Les autres ne sont plus des hommes, ils sont des animaux qui attendent sa mort. Cette mĂ©taphore transforme les hommes en hyĂšnes, animaux vils qui dĂ©vorent les carcasses des autres. IVUne argumentation contre la peine de mort Cette fin confirme que Victor Hugo est contre la peine de mort. Il place le lecteur dans la tĂȘte d'un homme qui va mourir. Il fait ressentir au lecteur la tristesse et l'horreur de l'homme. Le lecteur est Ă©motionnellement impliquĂ©. Victor Hugo utilise diffĂ©rents outils littĂ©raires pour persuader le lecteur des anaphores pour insister, le lyrisme pour Ă©mouvoir, un rythme qu'on peut scander, des rĂ©pĂ©titions. Le texte est trĂšs poĂ©tique, il y a diffĂ©rentes figures de style allĂ©gorie de la grĂące, synecdoque, mĂ©taphores. Le condamnĂ© est seul contre tous, abandonnĂ©. Victor Hugo dĂ©nonce l'inhumanitĂ© de cette situation. En quoi ce texte est-il romantique ?I. Le registre lyriqueII. Le registre pathĂ©tiqueIII. Une fin dramatisĂ©eComment Victor Hugo dĂ©nonce-t-il la peine de mort ?I. L'empathie du lecteur pour le condamnĂ©II. L'allĂ©gorie de la grĂąceIII. Un hĂ©ros seul contre tousQuels sont les outils de l'argumentation ?I. Le registre pathĂ©tique et lyriqueII. Une ponctuation expressiveIII. La dramatisation du rĂ©cit RĂ©sumĂ© du document Victor Hugo doit ĂȘtre considĂ©rĂ© comme l'auteur de tous les combats, l'artiste engagĂ© par excellence. En effet, il n'a pas hĂ©sitĂ© Ă  prendre vigoureusement parti contre la peine de mort en publiant en 1829, Le dernier jour d'un condamnĂ©. Ce roman se prĂ©sente comme le journal intime d'un condamnĂ© Ă  mort anonyme qui Ă©voque ses derniĂšres heures, la nuit et le jour qui prĂ©cĂšdent l'exĂ©cution. Le chapitre 39 est marquĂ© par l'angoisse du coup fatal. Le condamnĂ© dont l'univers se rĂ©sume au cachot est hantĂ© par le fantasme de la dĂ©capitation. Nous tenterons de montrer comment les profondes souffrances endurĂ©es par le condamnĂ© constituent une condamnation de ses bourreaux. [...] L'Ă©vocation du moment fatal se dĂ©roule de maniĂšre particuliĂšrement imagĂ©e. On peut parler d'une vĂ©ritable hypotypose. Le rythme ternaire de la gradation "mord la chair, rompt les nerfs, brise les vertĂšbres" contraint le lecteur Ă  imaginer le mouvement de la lame avec prĂ©cision et Ă  envisager ainsi la mort comme une pĂ©nible agonie. MalgrĂ© l'anachronisme, le lecteur d'aujourd'hui a le sentiment d'assister au film de la dĂ©capitation se dĂ©roulant au ralenti. Par ailleurs, le choix du lexique tend Ă  assimiler le couperet de la guillotine aux crocs d'un carnassier dĂ©chiquetant sa proie. On comprend mieux la rĂ©volte du condamnĂ© face Ă  l'acharnement des bourreaux Ă  nier cette souffrance. Son Ă©tat d'esprit est traduit par la derniĂšre phrase du texte "Horreur !". Elle clĂŽt le chapitre suggĂ©rant ainsi que plus aucun mot ne peut traduire et exorciser la peur du condamnĂ©. Mais la souffrance de la mort commence bien avant l'instant de la dĂ©capitation. Les "six semaines" qui se sont Ă©coulĂ©es depuis le verdict ont Ă©tĂ© six semaines de douleur intense ... Sommaire IntroductionI Les souffrances du condamnĂ©II La dĂ©nonciation d'un systĂšme inhumainConclusion Extraits [...] On comprend mieux la rĂ©volte du condamnĂ© face Ă  l'acharnement des bourreaux Ă  nier cette souffrance. Son Ă©tat d'esprit est traduit par la derniĂšre phrase du texte Horreur ! Elle clĂŽt le chapitre suggĂ©rant ainsi que plus aucun mot ne peut traduire et exorciser la peur du condamnĂ©. Mais la souffrance de la mort commence bien avant l'instant de la dĂ©capitation. Les six semaines qui se sont Ă©coulĂ©es depuis le verdict ont Ă©tĂ© six semaines de douleur intense. L'idĂ©e de la mort qui le hante et approche est une vĂ©ritable torture morale avant d'endurer la torture physique. [...] [...] Victor Hugo doit ĂȘtre considĂ©rĂ© comme l'auteur de tous les combats, l'artiste engagĂ© par excellence. En effet, il n'a pas hĂ©sitĂ© Ă  prendre vigoureusement parti contre la peine de mort en publiant en 1829, Le dernier jour d'un condamnĂ©. Ce roman se prĂ©sente comme le journal intime d'un condamnĂ© Ă  mort anonyme qui Ă©voque ses derniĂšres heures, la nuit et le jour qui prĂ©cĂšdent l'exĂ©cution. Le chapitre 39 est marquĂ© par l'angoisse du coup fatal. Le condamnĂ© dont l »univers se rĂ©sume au cachot est hantĂ© par le fantasme de la dĂ©capitation. [...] [...] Lecture analytique du chapitre 39 du Dernier jour d'un condamnĂ© de Victor Hugo Introduction Victor Hugo doit ĂȘtre considĂ©rĂ© comme l'auteur de tous les combats, l'artiste engagĂ© par excellence. En effet, il n'a pas hĂ©sitĂ© Ă  prendre vigoureusement parti contre la peine de mort en publiant en 1829, Le dernier jour d'un condamnĂ©. Ce roman se prĂ©sente comme le journal intime d'un condamnĂ© Ă  mort anonyme qui Ă©voque ses derniĂšres heures, la nuit et le jour qui prĂ©cĂšdent l'exĂ©cution. Le chapitre 39 est marquĂ© par l'angoisse du coup fatal. [...] [...] Nous tenterons de montrer comment les profondes souffrances endurĂ©es par le condamnĂ© constituent une condamnation de ses bourreaux. Plan Introduction I. Les souffrances du condamnĂ© A. Une structure fragmentĂ©e pour un esprit morcelĂ© B. L'omniprĂ©sence de la souffrance C. Le moment fatal II. La dĂ©nonciation d'un systĂšme inhumain A. Les bourreaux B. [...] [...] On peut parler d'une vĂ©ritable hypotypose. Le rythme ternaire de la gradation mord la chair,, rompt les nerfs, brise les vertĂšbres contraint le lecteur Ă  imaginer le mouvement de la lame avec prĂ©cision et Ă  envisager ainsi la mort comme une pĂ©nible agonie. MalgrĂ© l'anachronisme, le lecteur d'aujourd'hui a le sentiment d'assister au film de la dĂ©capitation se dĂ©roulant au ralenti. Par ailleurs, le choix du lexique tend Ă  assimiler le couperet de la guillotine aux crocs d'un carnassier dĂ©chiquetant sa proie. [...] rĂ©sumĂ© RĂ©sumĂ© du chapitre I Le roman s’ouvre par une rĂ©flexion sous forme d’un monologue interne InterprĂ©tĂ© dans sa cellule de BicĂȘtre, le narrateur se rappelle son passĂ© de libertĂ© cependant il se trouve prisonnier de l’idĂ©e de sa condamnation Ă  mort. Cette pensĂ©e l’obsĂšde et infecte sa vie. Elle est prĂ©sentĂ©e comme une femme Ă  deux bras qui le secoue, hante ses rĂȘves et le poursuit partout. RĂ©sumĂ© du chapitre II RĂ©cit de la proclamation de la condamnation Ă  mort Le narrateur relate les Ă©vĂ©nements passĂ©s le jour de la proclamation de sa condamnation Ă  mort. Il dĂ©crit aussi les juges, les jurĂ©s, la salle d’audience, l’atmosphĂšre qui y rĂ©gnait et les gens qui ont assistĂ© Ă  son procĂšs. SĂ©duit par les lumiĂšres, par les couleurs, par les bruits, le narrateur chante la vie Ă  travers ses sensations et ses impressions dans une ambiance totalement contradictoire. Alors qu’il semble apprĂ©cier la vie dans toutes ses dimensions, les jurĂ©s le condamnent Ă  mort et brisent son espoir. Tout redevient noir et triste Ă  ses yeux. RĂ©sumĂ© chapitre III Retour au monologue interne Le narrateur se livre Ă  une rĂ©flexion sur le bien-fondĂ© de sa condamnation Ă  mort. Il estime que les humains sont tous des condamnĂ©s Ă  mort. Ce qui diffĂšre c’est la maniĂšre et le temps. RĂ©sumĂ© chapitre IVRetour au rĂ©cit de l’incarcĂ©ration Ă  BicĂȘtre L’arrivĂ©e Ă  BicĂȘtre. En attendant son pourvoi =recours auprĂšs d'une juridiction supĂ©rieure contre la dĂ©cision d'un tribunal en cassation, le narrateur est conduit Ă  la prison de BicĂȘtre. De loin le prison ressemble Ă  un chĂąteau de roi mais de plus prĂšs elle est dĂ©labrĂ©e=en ruine, dans un trĂšs mauvais Ă©tat et vĂ©tuste =qui porte les marques de la vieillesse. RĂ©sumĂ© du chapitre V Suite du rĂ©cit de l’incarcĂ©ration Ă  BicĂȘtre Lorsque le narrateur est arrivĂ© Ă  BicĂȘtre, les gardes lui ont dĂ©fendu tout objet tranchant qui pourrait servir Ă  un suicide puis ils lui ont remis une camisole. Durant les premiers jours de ses sĂ©jours Ă  BicĂȘtre le narrateur a Ă©tĂ© bien traitĂ© mais battu par la suite comme n’importe quel prisonnier. Cependant certaines faveurs lui ont Ă©tĂ© acceptĂ©es comme le papier, l’encre, les plumes et une lampe. De mĂȘme, il pouvait sortir dans la cour chaque dimanche, ainsi il a cĂŽtoyĂ© les autres prisonniers et a appris leur argot. RĂ©sumĂ© du chapitre VI Alors le narrateur a dĂ©cidĂ© de noter son journal de chĂątiments. L’écriture devient une justification Ă  la vie terne et monotone de la prison. Il dĂ©cide d’écrire pour communiquer ses souffrances morales afin d’amener les dĂ©cisions a abolir la peine de mort. Il rĂ©alise Ă  qu’ il s’attache Ă  la vie. RĂ©sumĂ© du chapitre VII Le narrateur s’attarde sur sa situation et espĂšre qu’on s’intĂ©resserait un jour Ă  son cas. Mais l’idĂ©e de sa condamnation continue de l’obsĂ©der et le torturer RĂ©sumĂ© du chapitre VIII En attendant son pourvoi en en cassation, le narrateur passe son temps Ă  compter les jours qui lui restent Ă  vivre, il lui reste donc six semaines. RĂ©sumĂ© du chapitre IX Le narrateur regrette de laisser derriĂšre lui sa femme, sa mĂšre et surtout sa fille de trois ans sans protection et sans ressources. RĂ©sumĂ© du chapitre XLe narrateur dĂ©crit sa cellule, c’est une petite piĂšce Ă  quatre murs en pierre avec une voĂ»te et une petite porte en fer oĂč il y a une petite ouverture servant de fenĂȘtre. Il y a aussi un matelas en paille. A l’extĂ©rieur il y a un couloir qui relie les autres cellules et un garde permanent RĂ©sumĂ© du chapitre 11Pour passer le temps le narrateur lit et tente de comprendre les inscriptions et les dessins sur les murs de sa cellule. AttirĂ© par des mots Ă©crits par un sous-officier guillotinĂ© pour ces idĂ©es rĂ©publicaines, il est pris de panique Ă  la vue de l’échafaud dessinĂ© sur le mur. RĂ©sumĂ© du chapitre 12 Le narrateur dĂ©couvre les noms de quatre criminels cĂ©lĂšbres passĂ©s par la mĂȘme cellule. Les sont Ă©crits Ă  cotĂ© du nom de Papavoine, un criminel qui tuait les enfants. Il est alors pris de terreur Ă  l’idĂ©e de la mort et du tombeau. RĂ©sumĂ© du chapitre 13 RĂ©cit des prĂ©paratifs au dĂ©part des forçats pour Toulon Le narrateur raconte qu’un jour la prison Ă©tait trĂšs agitĂ©e par le dĂ©part des forçats pour Toulon, Mis dans une autre cellule pour suivre ce spectacle Ă  travers une fenĂȘtre, le narrateur s’attarde sur la description de la grande cour de BicĂȘtre, des bĂątiments vĂ©tustes, des fenĂȘtres grillĂ©es et principalement sur les visages des prisonniers qui regardent Ă  travers ces fenĂȘtres. Le spectacle du dĂ©part commence Ă  midi avec l’entĂ©e =greffer d’une charrette transportant des chaĂźnes servant Ă  attacher les forçats et portant les habits qu’ils vont mettre pour le dĂ©part. Ensuite, les argousins Ă©tendent ces chaĂźnes dans un coin de la cour. Quand ce travail est fini, l’inspecteur donne l’ordre au directeur pour laisser enter les forçats dans une petite cour oĂč ils sont acclamĂ©s par les prisonniers / spectateurs. Puis on les prĂ©sente Ă  l’appel aprĂšs leur avoir fait passer une visite mĂ©dicale. Au moment oĂč les forçats se prĂ©parent pour mettre les vĂȘtements du voyage, une pluie torrentielle commence Ă  tomber. AccablĂ©s de froid dans leur nuditĂ©, les forçats chantent leurs malheurs. Enfin, on les enchaĂźne dans des cordons que deux forgerons fixent Ă  leurs pieds et on leur donne Ă  manger. Ce spectacle dĂ©solant rend le narrateur enragĂ©, il tente de s’enfouir mais il n’arrive pas et s’évanouit sur le champ. RĂ©sumĂ© du chapitre 14 AprĂšs s’ĂȘtre transportĂ© Ă  l’infirmerie, le narrateur a repris connaissance, il s’est enroulĂ© ensuite dans ses draps et sa couverture dont la chaleur lui a donnĂ© l’envie de se rendormir. Mais le bruit de cinq charrettes transportant les forçats le rĂ©veille. Conduit par des gendarmes Ă  cheval et des argousins Ă  pieds, le convoi prend dĂ©part pour un voyage de vingt cinq jours de souffrances et de misĂšres. Emu par ce spectacle dĂ©solant, le narrateur prĂ©fĂšre la guillotine Ă  la galĂšre. RĂ©sumĂ© du chapitre 15 Retour au cachot, le narrateur est remis dans son cachot. L’idĂ©e de sa condamnation continue de le torturer moralement au point oĂč il espĂšre obtenir une grĂące car il tient Ă  la vie plus que jamais. Mais il est trop tard. I- PrĂ©sentation du roman DERNIER JOUR D'UN CONDAMNÉ le, 18... Roman de Victor Hugo 1802-1885, publiĂ© Ă  Paris sans nom d'auteur chez Gosselin en 1829. La 3e Ă©dition ajoute en ouverture une espĂšce de prĂ©face en dialogue», que Hugo intitule Une comĂ©die Ă  propos d'une tragĂ©die»; une nouvelle Ă©dition publiĂ©e chez Renduel en 1832 assortit l'ensemble d'une longue PrĂ©face consacrĂ©e Ă  la peine de mort, question torturante posĂ©e Ă  la sociĂ©tĂ© et Ă  l'Histoire. Drame intĂ©rieur», ce livre, dont l'auteur justifie l'appellation de roman» dans une lettre Ă  son Ă©diteur, dĂ©taille au fil de 49 chapitres l'implacable marche Ă  une mort annoncĂ©e pour prononcer une plaidoirie gĂ©nĂ©rale et permanente pour tous les accusĂ©s prĂ©sents et Ă  venir». II- RĂ©sumĂ© du Dernier jour d'un condamnĂ© À la prison de BicĂȘtre, un condamnĂ© Ă  mort note heure par heure les Ă©vĂ©nements d'une journĂ©e dont il apprend qu'elle sera la derniĂšre. Il rappelle les circonstances de la sentence, puis de son emprisonnement et la raison qui le fait Ă©crire, jusqu'au moment oĂč il lui sera physiquement impossible de continuer. DĂ©crivant sa cellule, dĂ©taillant la progression de la journĂ©e, Ă©voquant d'horribles souvenirs comme le ferrement des forçats, la complainte argotique d'une jeune fille, des rĂȘves, il en arrive au transfert Ă  la Conciergerie. Il interrompt le sermon sentimental» et l'Ă©lĂ©gie thĂ©ologique» du prĂȘtre et reprend le cours de ses notations. Puis on lui amĂšne Marie, sa petite fille. C'est enfin l'ultime trajet. Il tremble, implore. On monte les marches de l'Ă©chafaud il est quatre heures. Une derniĂšre note Ă©crite de la main du condamné» ajoutĂ©e par l'Ă©diteur» reproduit en fac-similĂ© la chanson en argot. III- Analyse du roman Hugo choisit de laisser l'identitĂ©, le passĂ© et le crime du condamnĂ© dans l'ombre, insistant sur cette frustration en annonçant, au chapitre 47, que le condamnĂ© se proposait de relater ces circonstances, mais que les feuillets ont disparu. Ainsi la parole du personnage prise en charge par son journal se consacre-t-elle exclusivement Ă  la pensĂ©e de la mort. Aucun dĂ©veloppement romanesque, presque aucune ouverture sur la vie individuelle le livre n'a pour objet que cette mort dont apparaĂźt alors avec une force inouĂŻe le caractĂšre impensable. La peine de mort renvoie toute l'humanitĂ© Ă  l'inhumanitĂ© de son horreur philosophique. S'il n'est vĂ©ritablement personne, le condamnĂ© devient dĂšs lors tout le monde. LittĂ©rairement, c'est un je» qui s'exprime avec une modernitĂ© remarquable, et transcrit un monologue intĂ©rieur. Camus lui doit sans doute la technique de l'Étranger. Rien en effet ne rassure le lecteur cette voix, brutalement interrompue par la dĂ©capitation, Ă©nonce une agonie et renvoie Ă  une terrible fascination du nĂ©ant. L'homme sans nom est coupĂ© du monde, et ne parle guĂšre aux acolytes de la mort, depuis le concierge jusqu'Ă  l'aumĂŽnier. Il ne lui reste plus qu'un langage inutile. Dire le vide, ou plutĂŽt ĂȘtre ce vide mĂȘme, Ă©crire un indicible tĂąche impossible et pourtant entreprise; tĂąche sans fin et pourtant commencĂ©e Mais quoi Ă©crire?», se demande celui qui n'a plus qu'une idĂ©e obsĂ©dante dans sa solitude. ProcĂšs-verbal de la pensĂ©e agonisante», autopsie intellectuelle d'un condamné», le livre se donne aussi comme un antiroman, sans hĂ©ros, sans intrigue, sans fin. Une composition lyrique organise le texte, alternant le cri et le rĂ©cit, les chapitres longs et les chapitres brefs, les paragraphes purement narratifs avec d'autres centrĂ©s sur la sensation, l'ombre et la lumiĂšre, Ă  la fois horreur vĂ©cue et dramatisation d'un poĂšme de la conscience humaine. Plus qu'un rĂ©quisitoire contre la peine de mort, Ă  quoi on le rĂ©duit souvent, ce texte, pour dire la monstruositĂ© de la guillotine, invente une monstruositĂ© au sens hugolien littĂ©raire la voix anonyme. G. GENGEMBRE, "Dictionnaire des oeuvres littĂ©raires de langue française." © Bordas, Paris 1994 Voir aussi Le dernier jour d\'un condamnĂ© analyse du chapitre VI Antigone de Sophocle Ă  Anouilh Antigone de jean Anouilh analyse du monologue du Choeur Bac de français RĂ©sumĂ© du chapitre I Le roman s’ouvre par une rĂ©flexion sous forme d’un monologue interne InterprĂ©tĂ© dans sa cellule de BicĂȘtre, le narrateur se rappelle son passĂ© de libertĂ© cependant il se trouve prisonnier de l’idĂ©e de sa condamnation Ă  mort. Cette pensĂ©e l’obsĂšde et infecte sa vie. Elle est prĂ©sentĂ©e comme une femme Ă  deux bras qui le secoue, hante ses rĂȘves et le poursuit du chapitre II RĂ©cit de la proclamation de la condamnation Ă  mort Le narrateur relate les Ă©vĂ©nements passĂ©s le jour de la proclamation de sa condamnation Ă  mort. Il dĂ©crit aussi les juges, les jurĂ©s, la salle d’audience, l’atmosphĂšre qui y rĂ©gnait et les gens qui ont assistĂ© Ă  son procĂšs. SĂ©duit par les lumiĂšres, par les couleurs, par les bruits, le narrateur chante la vie Ă  travers ses sensations et ses impressions dans une ambiance totalement contradictoire. Alors qu’il semble apprĂ©cier la vie dans toutes ses dimensions, les jurĂ©s le condamnent Ă  mort et brisent son espoir. Tout redevient noir et triste Ă  ses chapitre IIIRetour au monologue interne Le narrateur se livre Ă  une rĂ©flexion sur le bien-fondĂ© de sa condamnation Ă  mort. Il estime que les humains sont tous des condamnĂ©s Ă  mort. Ce qui diffĂšre c’est la maniĂšre et le chapitre IVRetour au rĂ©cit de l’incarcĂ©ration Ă  BicĂȘtre L’arrivĂ©e Ă  BicĂȘtre. En attendant son pourvoi =recours auprĂšs d'une juridiction supĂ©rieure contre la dĂ©cision d'un tribunal en cassation, le narrateur est conduit Ă  la prison de BicĂȘtre. De loin le prison ressemble Ă  un chĂąteau de roi mais de plus prĂšs elle est dĂ©labrĂ©e=en ruine, dans un trĂšs mauvais Ă©tat et vĂ©tuste =qui porte les marques de la vieillesse.RĂ©sumĂ© du chapitre VSuite du rĂ©cit de l’incarcĂ©ration Ă  BicĂȘtre Lorsque le narrateur est arrivĂ© Ă  BicĂȘtre, les gardes lui ont dĂ©fendu tout objet tranchant qui pourrait servir Ă  un suicide puis ils lui ont remis une camisole. Durant les premiers jours de ses sĂ©jours Ă  BicĂȘtre le narrateur a Ă©tĂ© bien traitĂ© mais battu par la suite comme n’importe quel prisonnier. Cependant certaines faveurs lui ont Ă©tĂ© acceptĂ©es comme le papier, l’encre, les plumes et une lampe. De mĂȘme, il pouvait sortir dans la cour chaque dimanche, ainsi il a cĂŽtoyĂ© les autres prisonniers et a appris leur du chapitre VIAlors le narrateur a dĂ©cidĂ© de noter son journal de chĂątiments. L’écriture devient une justification Ă  la vie terne et monotone de la prison. Il dĂ©cide d’écrire pour communiquer ses souffrances morales afin d’amener les dĂ©cisions a abolir la peine de mort. Il rĂ©alise Ă  qu’ il s’attache Ă  la du chapitre VIILe narrateur s’attarde sur sa situation et espĂšre qu’on s’intĂ©resserait un jour Ă  son cas. Mais l’idĂ©e de sa condamnation continue de l’obsĂ©der et le torturerRĂ©sumĂ© du chapitre VIIIEn attendant son pourvoi en en cassation, le narrateur passe son temps Ă  compter les jours qui lui restent Ă  vivre, il lui reste donc six du chapitre IXLe narrateur regrette de laisser derriĂšre lui sa femme, sa mĂšre et surtout sa fille de trois ans sans protection et sans du chapitre XLe narrateur dĂ©crit sa cellule, c’est une petite piĂšce Ă  quatre murs en pierre avec une voĂ»te et une petite porte en fer oĂč il y a une petite ouverture servant de fenĂȘtre. Il y a aussi un matelas en paille. A l’extĂ©rieur il y a un couloir qui relie les autres cellules et un garde permanentRĂ©sumĂ© du chapitre 11Pour passer le temps le narrateur lit et tente de comprendre les inscriptions et les dessins sur les murs de sa cellule. AttirĂ© par des mots Ă©crits par un sous-officier guillotinĂ© pour ces idĂ©es rĂ©publicaines, il est pris de panique Ă  la vue de l’échafaud dessinĂ© sur le du chapitre 12 Le narrateur dĂ©couvre les noms de quatre criminels cĂ©lĂšbres passĂ©s par la mĂȘme cellule. Les sont Ă©crits Ă  cotĂ© du nom de Papavoine, un criminel qui tuait les enfants. Il est alors pris de terreur Ă  l’idĂ©e de la mort et du du chapitre 13RĂ©cit des prĂ©paratifs au dĂ©part des forçats pour Toulon Le narrateur raconte qu’un jour la prison Ă©tait trĂšs agitĂ©e par le dĂ©part des forçats pour Toulon, Mis dans une autre cellule pour suivre ce spectacle Ă  travers une fenĂȘtre, le narrateur s’attarde sur la description de la grande cour de BicĂȘtre, des bĂątiments vĂ©tustes, des fenĂȘtres grillĂ©es et principalement sur les visages des prisonniers qui regardent Ă  travers ces fenĂȘtres. Le spectacle du dĂ©part commence Ă  midi avec l’entĂ©e =greffer d’une charrette transportant des chaĂźnes servant Ă  attacher les forçats et portant les habits qu’ils vont mettre pour le dĂ©part. Ensuite, les argousins Ă©tendent ces chaĂźnes dans un coin de la cour. Quand ce travail est fini, l’inspecteur donne l’ordre au directeur pour laisser enter les forçats dans une petite cour oĂč ils sont acclamĂ©s par les prisonniers / spectateurs. Puis on les prĂ©sente Ă  l’appel aprĂšs leur avoir fait passer une visite mĂ©dicale. Au moment oĂč les forçats se prĂ©parent pour mettre les vĂȘtements du voyage, une pluie torrentielle commence Ă  tomber. AccablĂ©s de froid dans leur nuditĂ©, les forçats chantent leurs malheurs. Enfin, on les enchaĂźne dans des cordons que deux forgerons fixent Ă  leurs pieds et on leur donne Ă  manger. Ce spectacle dĂ©solant rend le narrateur enragĂ©, il tente de s’enfouir mais il n’arrive pas et s’évanouit sur le du chapitre 14AprĂšs s’ĂȘtre transportĂ© Ă  l’infirmerie, le narrateur a repris connaissance, il s’est enroulĂ© ensuite dans ses draps et sa couverture dont la chaleur lui a donnĂ© l’envie de se rendormir. Mais le bruit de cinq charrettes transportant les forçats le rĂ©veille. Conduit par des gendarmes Ă  cheval et des argousins Ă  pieds, le convoi prend dĂ©part pour un voyage de vingt cinq jours de souffrances et de misĂšres. Emu par ce spectacle dĂ©solant, le narrateur prĂ©fĂšre la guillotine Ă  la du chapitre 15Retour au cachot, le narrateur est remis dans son cachot. L’idĂ©e de sa condamnation continue de le torturer moralement au point oĂč il espĂšre obtenir une grĂące car il tient Ă  la vie plus que jamais. Mais il est trop du chapitre 16Quand le narrateur Ă©tait Ă  l’infirmerie, il avait entendu la voix d’une jeune fille de quinze ans chanter une chanson oĂč il est question d’assassinat et de mort. Il fut terrifiĂ© parce que tout est prison Ă  BicĂȘtre, tout lui rappelle la chapitre 17Le narrateur rĂȘve d’évasion mais son rĂȘve ne peut ĂȘtre rĂ©alisĂ©, il est interrompu par l’idĂ©e de l’incarcĂ©ration et de la du chapitre 19Le directeur de la prison rend visite au narrateur dans son cachot pour lui demander s’il se plaint d’un quelconque mauvais traitement. Pris de panique, le narrateur croit que l’heure de son exĂ©cution est du chapitre 20TerrifiĂ©, le narrateur imagine la prison comme une sorte de monstre Ă  moitiĂ© humain, Ă  moitiĂ© objet qui le torture, le boire et le du chapitre 21A six heures et demi du matin le narrateur a Ă©tĂ© visitĂ© dans son cachot par un prĂȘtre puis par l’huissier officier ministĂ©riel chargĂ© de signifier les actes de procĂ©dure et de mettre Ă  exĂ©cution les jugements de la Cour royale de Paris qui lui apprendre le rejet de sa demande du pourvoi en cassation et son transfert Ă  la du chapitre 22Le narrateur quitte son cachot et se fait conduire dans la voiture qui l’a ramenĂ© Ă  BicĂȘtre vers Paris, le convoi arrive Ă  Paris vers huit heures et demi du matin. La foule, avide de sang, s’est dĂ©jĂ  attroupĂ©e pour ne pas manquer l’ du chapitre 23Une fois arrivĂ© au Palais de Justice, le narrateur s’est senti investi d’une certaine libertĂ© qui n’a pas tardĂ© Ă  disparaĂźtre Ă  la vue des sous-sols. Remis par l’huissier au directeur, le narrateur a Ă©tĂ© enfermĂ© dans un cabinet en compagnie d’un autre condamnĂ© ĂągĂ© de 55 ans et qui attend Ă  son tour son transfert Ă  BicĂȘtre. AprĂšs avoir entendu l’histoire du vieux, le narrateur a Ă©changĂ©, par peur, sa redingote contre la veste du vieillard. Enfin il est reconduit Ă  une chambre dans l’attente de son du chapitre 24Le narrateur regrette amĂšrement l’échange de sa redingote qui n’était que par du chapitre 25Le narrateur est amenĂ© ensuite Ă  une cellule oĂč on lui a donnĂ© une table, une chaise et tout pour Ă©crire. Mais on a installĂ© avec lui un gendarme pour empĂȘcher toute tentative du du chapitre 26Le narrateur a Ă©crit une lettre Ă  sa fille dans laquelle il exprime toute sa douleur et son amertume. Il accuse les hommes de vouloir laisser une enfant de trois ans orphelin. L’attente de l’exĂ©cution semble exercer un effet terrifiant sur le narrateur qui espĂšre un miracle pour le du chapitre 27Le narrateur est pris dans un tourbillon de peur et de terreur au point oĂč il n’ose pas Ă©crire le mot guillotine ». il imagine que son exĂ©cution sera du chapitre 28Ayant dĂ©jĂ  assistĂ© Ă  une exĂ©cution, le narrateur imagine comment sera la sienne. Il croit que les prĂ©paratifs ont dĂ©jĂ  commencĂ© par le graissage de la du chapitre 29Dans un moment de dĂ©lire, le narrateur espĂšre la grĂące royale mais en vainRĂ©sumĂ© du chapitre 30 Le prĂȘtre est revenu consoler le narrateur et l’assister dans ces derniers moments. Le prĂȘtre qui exerce cette fonction depuis des annĂ©es se fait renvoyĂ© par le narrateur qui veut rester seul pendant sa chapitre 31Dans ces derniers moments de retranchement, l’architecte de la prison est entrĂ© dans la cellule oĂč se trouve le narrateur pour prendre des mesures afin de rĂ©nover les murs l’annĂ©e suivante puis il Ă©change des propos avec le narrateur avant de se faire renvoyĂ© par le du chapitre 32 Le gendarme chargĂ© de surveiller le narrateur a Ă©tĂ© Ă©changĂ© par un autre, un superstitieux et mordu des loteries. Il supplie le narrateur de le visiter dans ces rĂȘves, une fois mort, pour lui donner des numĂ©ros gagnants. Le narrateur lui demande en Ă©change ses vĂȘtements en vue d’une Ă©ventuelle Ă©vasion, mais le gendarme ridicule refuse et le dĂ©sespoir regagne le du chapitre 33Le narrateur sentant l’heure de la mort approcher se rĂ©fugie dans le rĂȘve. Il retrouve des souvenirs d’enfance et de jeunesse en compagnie de sa bien-aimĂ©e la petite Espagnole Pepa. Il garde surtout le souvenir d’une soirĂ©e passĂ©e ensemble oĂč ils sont Ă©changĂ©s des du chapitre 34Le narrateur retrouve dans le souvenir ses annĂ©es d’innocence mais il revoit en crime et tente de se repentir. Malheureusement il n’a pas le temps de le faire. Il en pense qu’à son heure qui du chapitre 35Le narrateur envie les gens ordinaires qui vaquent Ă  leurs taches du chapitre 36Le narrateur se rappelle le jour oĂč il est allĂ© voir la cathĂ©drale Notre-Dame de Paris. Au moment oĂč il est arrivĂ© au sommet de la tour, la cloche a sonnĂ© et a fait trembler tout le toit. Heureusement il a Ă©vitĂ© une chute du chapitre 37Le narrateur revoit l’HĂŽtel de Ville dont l’aspect triste lui rappelle la GrĂšve au moment des exĂ©cutions avec les rassemblements des du chapitre 38L’heure de l’exĂ©cution approche, il ne lui reste que deux heures et quarante cinq minutes. Le narrateur ressent alors des douleurs physiques du chapitre 39Le narrateur imagine comment il va vivre le moment de son exĂ©cution. Il vit ce moment par prĂ©vision. Mais le fait d’y penser le fait souffrir du chapitre 40PoussĂ© par son instinct de survie , le narrateur pense au roi Charles X en espĂ©rant une Ă©ventuelle du chapitre 41Le narrateur dĂ©cide d’affronter la mort avec courage. Il imagine alors ce que sera sa vie aprĂšs la mort. Cela pourrait ĂȘtre des abĂźmes de lumiĂšres sans fin ou des gouffres hideux oĂč tout sera noir et oĂč le narrateur tombera sans cesse. Il imagine aussi les morts pourraient se rassembler dans la place de la GrĂ©ve pour assister Ă  l’exĂ©cution du bourreau par un dĂ©mon. Le narrateur voudrait savoir ce qu’il adviendra de son Ăąme aprĂšs la mort. Dans ce moment de crise Ă  l’approche de l’exĂ©cution le narrateur rĂ©clama un prĂȘtre pour soulager sa douleurRĂ©sumĂ© du chapitre 42AprĂšs l’arrivĂ©e du prĂȘtre, le narrateur a dormi pendant quelques instants. Il a fait alors un rĂȘve Ă©trange il rĂȘve qu’il Ă©tait chez lui avec des amis, qu’ils avaient parlĂ© de quelque chose qui les avait effrayĂ©s puis ils avaient entendu un bruit dans la maison, c’était une vielle femme qui s’était cachĂ©e dans la cuisine. Au moment oĂč il a rĂȘvĂ© que la vielle le mordait, il s’est rĂ©veillĂ© puis on lui a annoncĂ© la prĂ©sence de sa du chapitre 43Malheureusement sa fille ne l’a pas reconnu. Elle ne l’a pas vu depuis un an. Il a tentĂ© de lui faire comprendre qu’il est son vrai pĂšre mais la fille ne l’a pas cru. Rien ne le rattache Ă  prĂ©sent Ă  la vie. Il se laisse conduire Ă  la mort du chapitre 44Pendant l’heure qui lui reste Ă  vivre le narrateur se ressaisit et revoit dans son esprit comment sera son exĂ©cution. Il pense au bourreau, Ă  la foule, aux gendarmes et Ă  la place de du chapitre 45Il imagine la foule en train de l’applaudir, une foule insensible Ă  ses souffrances. Il pense Ă  ce lieu fatal qui est la place de GrĂšve et Ă  toutes les tĂȘtes qui tomberaient aprĂšs lui dans l’indiffĂ©rence du chapitre 46Il pense Ă  sa fille qui l’a dĂ©jĂ  oubliĂ© et veut lui Ă©crire une du chapitre 47Note Le narrateur n’avait pas le temps pour Ă©crire son du chapitre 48L’heure de l’exĂ©cution est arrivĂ©, on demande au narrateur de se prĂ©parer mais il se sent faible. On l’a emmenĂ© dans une chambre au rez-de-chaussĂ©e du palais de Justice oĂč son bourreau avec ses deux valets l’attendait. On lui a coupĂ© les cheveux puis on lui a attachĂ© les mains derriĂšre le dos et on a coupĂ© le col de sa chemise ensuite on lui a liĂ© les deux pieds puis on lui a nouĂ© les deux manches de sa veste sur le menton. On l’a pris sous les aisselles pour le conduire Ă  la guillotine. La foule est lĂ  qui attend hurlante. Les gendarmes, les soldats sont aussi lĂ  pour accompagner le condamnĂ©. Mis dans une charrette avec le prĂȘtre, le narrateur frĂ©mit de peur devant cette foule enragĂ©e. Sur le chemin qui mĂšne Ă  la place de GrĂšve la foule s’est attroupĂ©e. Sous une pluie fine la charrette passe par le pont- au- Change, par le quai aux Fleurs puis par la coin du Palais. AttirĂ© par une Tour, le narrateur demande au prĂȘtre des informations sur cet Ă©difice. Ce dernier lui a dit qu’elle s’appelle crucifix et le baise pour avoir du courage Ă  affronter la foule qui semble l’effrayer plus que la par le quai, le narrateur entre dans une sorte d’ivresse qui enveloppe son esprit et le coupe de la rĂ©alitĂ© au point oĂč il ne distingue plus rien. Son corps commence Ă  sentir la mort. Tout dĂ©file devant ses yeux sans qu’il puisse y accorder la moindre attention. Seule la voix de la foule se fait entendre. Enfin la charrette arrive Ă  la place de GrĂ©ve, le narrateur demande alors une derniĂšre faveur Ă©crire ses derniĂšres du dernier chapitre 49PoussĂ© par son instinct de la survie, le narrateur supplie un commissaire chargĂ© de suivre l’exĂ©cution de lui accorder cinq minutes dans l’espoir d’avoir une grĂące au dernier moment. Malheureusement on est venu le chercher Ă  quatre heures de l’aprĂšs-midi pour l’

le dernier jour d un condamné résumé chapitre par chapitre